Comment goûter un vin ?

La réponse la plus courte : rendez-nous visite! Nous serions ravis de partager notre passion en vous faisant déguster nos vins cultivés avec amour.

En attendant, si vous voulez vous sentir à l’aise au restaurant ou dans une réception, voici quelques pistes pour vous aider :

  1. Regardez

Pour une dégustation réussie, l’idéal serait de vous trouver dans un endroit éclairé. Car avant tout, vous allez commencer par observer le vin. On tient toujours son verre par le pied.

La brillance

Penchez votre verre devant vous, de préférence au-dessus d’un fond clair (nappe blanche) et observez-le du dessus. Vous allez pouvoir observer la brillance, c’est à dire sa capacité à réfléchir la lumière. On caractérise le vin par les adjectifs suivants : mat, terne, net, lumineux, éclatant, brillant, étincelant, chatoyant.

La limpidité du vin

Le vin est-il trouble, voilé ou limpide? S’il y a du dépôt, des tanins, ou des petits cristaux de tartre que l’on appelle « gravelle », cela n’a pas d’incidence sur le vin ou son goût mais peut vous donner des indications sur son âge et sa conservation.

La couleur

Sa couleur est elle jaune d’or, jaune pâle, plutôt rouge rubis ou acajou?

Ce qui fait la couleur: le cépage, le climat et la qualité du vin. Par exemple, que ce soit pour un blanc ou un rouge, un climat frais donnera plus de clarté à la robe de votre vin. Un vin industriel aura tendance à être plus clair.

La viscosité

Tournez doucement votre verre et observez. Ce qui reste sur les parois, c’est ce que l’on appelle les larmes, les jambes ou encore les arceaux. Elles illustrent le gras du vin dû à sa richesse en glycérol, mais surtout sa teneur en alcool qui tend à modifier la tension superficielle du liquide et donc à favoriser les larmes sur les parois du verre.

  1. Sentez

Tenez votre verre sans le tourner et mettez votre nez dedans. Analysez. Le vin est-il ouvert (arômes expressifs) ou fermé (arômes discrets) ?

Le vin peut sentir:

Les fruits : fraise, framboise, cassis… (vins rouges), citron, poire, pomme, abricot, pamplemousse… (vins blancs)

Les fleurs : rose, violette, pivoine… (vins rouges) tilleul, acacia, fleurs blanches, rose… (vins blancs)

Les végétaux : poivron vert, lavande, eucalyptus, menthe… (vins rouges) herbe, buis, bourgeon de cassis… (vins blancs)

Les minéraux : pierre à fusil, silex, craie, iode… (vins blancs)

Deuxième étape:

Ensuite, remuez le vin dans votre verre, sentez de nouveau. C’est le second nez. Trouvez-vous le vin plus expressif ? Sentez-vous de nouveaux arômes ?

Pâtisserie : beurre, brioche, crème de lait, mie de pain, levure, biscuit… (vins blancs) ou même

Confiserie : banane, bonbon anglais (vins rouges), ananas (vins blancs)? Enfin si vous sentez des arômes de bois ou d’épices, vous avez certainement affaire à un vin élevé en fût de chêne ou vieilli en bouteille.

  1. Goûtez

Humectez vos papilles, vous allez maintenant « grumer » le vin. Faites circuler une gorgée de vin dans la bouche, puis bien en humecter la langue, puis aspirer par petites bouffées un fin filet d’air ( comme si vous vouliez siffler mais en inspirant).

Tapissez bien l’intérieur de votre bouche. Analysez l’acidité, l’onctuosité (combinaison alcool + sucre) et les tanins (dans les vins rouges uniquement).

Le vin est-il équilibré ? Quels arômes détectez-vous en bouche ?

La saveur sucrée se révèle la première, puis viennent les saveurs acides et salées. L’amer ne se manifeste qu’en fin de dégustation. Outre ces saveurs élémentaires, d’autres sensations sont décelées : la fraîcheur (acidité), la chaleur (due à l’alcool), l’astringence (tanins), le pétillant (CO2), la consistance (gras).

On décrira un vin de trop sec à sucré en passant par sec, équilibré, fondu, souple, tendre, gras, onctueux, douceâtre, pâteux, moelleux, liquoreux.

On décrira un vin de sans corps à astringent en passant par mince, maigre, creux, équilibré, tendre, charpenté, tonique, ferme, râpeux, rêche, rugueux, âpre.

L’harmonie d’un vin et sa qualité résident dans l’équilibre des ses saveurs et de ses arômes, ou plus précisément, dans l’équilibre entre les goûts sucrés, acides et amers. Il arrive que certaines saveurs, un peu trop prononcées en neutralisent d’autres.

  1. Ressentez

Si vous débutez dans la dégustation du vin, plutôt que de vous lancez dans des explications faussement expertes, dites ce que vous avez vécu. Certes, vous apprendrez peu à peu à différencier un mauvais vin d’un vin que vous n’aimez pas. Mais la question principale reste : avez-vous aimé ce vin?

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Pour « juger » un vin on se demande :

Ce vin est-il équilibré ?

A-t-il une bonne longueur en bouche ?

A-t-il des arômes simples ou complexes ?

Peut-il se bonifier en vieillissant ?

Notre astuce en plus : un vin se caractérise aussi par sa longueur en bouche, qui se compte en « caudalies » : une caudalie = une seconde. En effet quand vous avalez ou recrachez le vin, les arômes peuvent demeurer en bouche; c’est ce qu’on appelle la longueur. Celle-ci se base uniquement sur ses arômes, son volume et son intensité. La moyenne pour des vins de qualité est située entre 3 et 9 Caudalies. Pour info, un très bon vin peut aller jusqu’à 20 caudalies, comme par exemple, notre vin La Part des Anges, médaille d’or au Grand Prix du vin suisse 2021Nos distinctions 2022

Si vous voulez en apprendre davantage sur le vin, pensez à nous rendre visite pour une dégustation. À la Cave des Champs, nous adorons partager notre passion de viticulteurs récoltants. Les journées caves ouvertes.

À bientôt!

Shadia, Joëlle et Claudy Clavien